Le ministre de l’Agriculture, pêche et élevage, Emile Mota a échangé avec le Directeur général de l’Office national du café, Albert Kabongo sur les possibilités de la relance de la production caféière en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien mercredi dans le cadre de l’année internationale du café.
L’accompagnement et le financement de l’Office national du café est une nécessité pour relancer la production caféière, a dit M. Kabongo, avant de se déclarer satisfait de la détermination du gouvernement à remettre en service cet Office. Il a soutenu que les efforts à entreprendre vont consister en l’amélioration de la production et de la qualité du café congolais, afin que ce produit redevienne compétitif sur les marchés internationaux.
La production congolaise du café se situe autour de 10.000 tonnes l’an depuis 2010, rappelant que le souci du ministre de l’Agriculture est de voir cet office, autrefois fleuron de l’économie congolaise, retrouver sa place d’antan.
La BAD prête à accompagner le gouvernement
Par ailleurs, Sylvain Maliko, représentant la Banque africaine de développement (BAD) reçu le même jour à Kinshasa, a fait savoir au ministre Mota que son institution est prête à accompagner son ministère dans la concrétisation des projets agricoles.
Il a estimé à ce sujet que l’agro-industrie est un domaine dans lequel la RDC peut s’investir pour accroître ses richesses du fait de ses potentialités. L’agriculture, a-t-il ajouté, occupe une bonne partie de la population congolaise et qu’il faille accompagner les mouvements paysans en leur donnant des pleines capacités de leurs opérations.
La BAD est l’un des partenaires traditionnels du gouvernement impliqués dans plusieurs projets de développement, rappelle-t-on.
Avec ACP/FNG/Kayu/Wet/FMB
