Une étude de la Banque mondiale effectuée 2013 sur « La mobilité urbaine à Kinshasa » révèle que 80% des déplacements à travers la capitale sont effectués à pieds.
Ce constat a été partagé jeudi par une équipe d’experts japonais du groupement des firmes « Oriental consultants global, Injeroseccorporation, Yachiyo engineering et Asia air survey », à l’occasion de la première réunion du comité conjoint de coordination du projet d’élaboration du plan directeur des transports urbains de la ville de Kinshasa.
Selon ce constat, 15% des déplacements sont effectués au moyen de transport en commun et 5% par transport privé. Pendant cette période, bien que les déplacements par automobile ne représentent que 5%, de sérieux problèmes de congestion sont observés aux heures de pointe, indique-t-on.
Actuellement, souligne cette étude, la solution à ce problème de mobilité urbaine ne peut être trouvée qu’à travers la formulation du plan directeur des transports urbains à l’horizon 2030 et la mise en œuvre des projets prioritaires visant la bonne occupation du sol et la construction de nouvelles infrastructures routières en fonction de la demande en transports à Kinshasa.
Mise en œuvre du plan directeur des transports
Cette solution se traduit par la mise en œuvre du plan directeur des transports urbains de la ville .Il comporte trois phases. La première se rapporte à l’analyse de la situation actuelle. Cette analyse porte sur la vérification des plans politiques, des règlements et autres documents existants, les tendances sur l’occupation des sols et axes de développement et la préparation d’une carte de base.
Il s’agit également de mener des enquêtes sur les trajets, d’activités et des préférences. Les enquêtes sur les marchandises à transporter, les parkings et les origines des déplacements font également partie de cette première phase.
La deuxième phase se rapporte à l’élaboration du plan directeur des transports urbains qui tiendra compte du cadre socioéconomique, du modèle des transports et prévisions de la future demande. C’est aussi au cours de cette phase qu’interviendra la considération des scénarios de développement à l’horizon 2040, le plan optimal des transports sur base des scénarios de développement.
Ces derniers seront axés sur les plans de transport en commun, d’aménagement de la voirie et de la gestion de la circulation avant de déboucher sur les dispositifs de mise en œuvre.
La dernière phase consistera à mettre en œuvre des études préliminaires et à faire des études préliminaires sur les projets prioritaires et leurs sélections.
ACP/FNG/Wet