La République démocratique du Congo(RDC) enregistre chaque année d’importantes pertes post-captures en produits de pêche de l’ordre de 45 à 50 % dans les pêcheries, en dépit de sa faible production, indique le Service national de promotion et de développement de la pêche(SENADEP) dans un document parvenu jeudi à l’ACP.
Selon ce document, le gouvernement et l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation(FAO), ont mis en place en 2015, un projet d’appui à la réduction des pertes post-captures à l’estuaire du fleuve Congo dans la province du Kongo central.
Ce projet, souligne la source, a été mis en œuvre en vue de réduire l’ampleur de ces pertes, relevant que les possibilités de développement de la pêche en RDC sont énormes au regard du potentiel halieutique évalué à 700.000 tonnes de poissons par an. Ce document précise que ce potentiel est jusque-là sous exploité avec une production annuelle oscillant autour de 200.000 tonnes de poisons.
Le document relève que 70 % des ressources halieutiques sont sous-exploitées et le marché du poisson est rentable pour les exploitants.
ACP/Kayu/Wet