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D’abord, à cause de son faible rendement sur le marché, mais également à cause des aspects liés au manque d’outils nécessaires pour l’exercice dudit métier.

Dans cette logique, les pêcheurs œuvrant à Kinsuka dans la commune de Ngaliema déplorent les conditions dans lesquelles ils fonctionnent. Ils l’ont fait savoir aux reporters de La Prospérité, au cours d’une descente effectuée le mercredi 3 février dernier.

Alors  que dans d’autres pays l’heure de la modernisation de la pêche est déjà en marche, en RDC, le constat est toujours amer. La pêche reste artisanale. Pas des pirogues ou bateaux modernes.

Ce qui fait que les pêcheurs, précisément ceux de Kinsuka, se retrouvent face à un obstacle qui ne leur permet nullement d’inonder la population kinoise des poissons frais.

Ils déplorent le manque des moyens pour se procurer des outils de qualité pouvant permettre  une augmentation rapide de la production.

A ce sujet, l’un de pêcheurs a déclaré : « Avec des filets tissés à la main, il est quasiment impossible de couvrir une grande zone de pêche. Nous ne pouvons étendre notre champ de pêche. Nous prenons trop de risques avec cette façon de faire.

Et, il nous arrive au final de rentrer mains bredouilles ». Les autres, par contre, évoquent le problème du revenu qui est à la baisse. « Un dur travail avec un rendement médiocre. C’est çà qu’on fait. On n’arrive même pas à satisfaire nos besoins primaires. A quand alors sérions-nous en mesure de penser aux investissements pour l’avenir de nos enfants ? », s’est interrogé un pécheur.

Les autorités congolaises sont invitées à se pencher sur ce secteur si stratégique, dans un pays où le poisson meurt de vieillesse et la population meut de faim.

Fiston Ihuma/La Prospérité

 

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